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L'alopécie

En dermatologie, l’alopécie désigne l’accélération de la chute des cheveux ou des poils. Le terme vient du grec ancien ἀλωπεκία / alôpekía (« chute des cheveux ») dérivé de ἀλώπηξ / alốpêx (« renard ») par analogie avec la chute annuelle des poils d’hiver de cet animal au début du printemps. On parle généralement d’alopécie lorsque cette perte de cheveux dépasse 100 cheveux par jour sur une longue période.
 
La calvitie (état d’une personne chauve) est le développement ultime de l’alopécie.

Histoire de la l'alopécie

L’alopécie fut pour les hommes un sujet de préoccupation constant au cours de l’histoire. Une histoire talmudique (parasha Kora’h) allégorique évoque une conversation entre un sage chauve et un eunuque chevelu.

Au xixe siècle, le filon est largement exploité par la « médecine de troisième vitesse », au sein de laquelle se trouvent ce que l’on appelle dans le langage courant les charlatans.

Dans la mythologie grecque, pour venir en aide à Laomédon, le roi de Troie, et sauver sa fille Hésione, Héraclès en affrontant Céto vient à perdre ses cheveux.

Physiologie de l'alopécie

Perte de cheveux normale et anormale

Une personne possède en moyenne 100 000 à 150 000 cheveux et perd environ 40 à 100 cheveux par jour (chute permanente), avec des pointes pouvant grimper jusqu’à 175 durant les changements de saison (chute saisonnière le printemps et l’automne). C’est durant cette phase que les cheveux se renouvellent le plus. Une chute de cheveux est considérée comme pathologique lorsqu’une personne perd plus de 100 cheveux par jour pendant une assez longue période pouvant aller jusqu’à deux mois. Le diagnostic de cette chute nécessite une consultation et parfois un examen appelé « trichogramme » (on prend quelques cheveux dans différentes zones du cuir chevelu et on les observe au microscope). On parle de calvitie lorsque la chute est localisée sur le front, au dessus des tempes et au sommet du crâne. Parfois, un bilan hormonal est nécessaire chez la femme. Le résultat de ces examens oriente vers l’un des problèmes suivants.

Classification de l'alopécie

On distingue cinq types d’alopécies :

On distingue cinq types d’alopécies :

  • L’alopécie androgénétique héréditaire. La plus fréquente, elle se manifeste par une diminution du volume des cheveux, voire une calvitie, et touche 70 % des hommes (20 % des hommes entre 20 et 30 ans, la chute de cheveux débutant généralement vers 20 ans et se stabilisant à 30 ans.
  • L’alopécie aiguë. Elle peut être liée à un traitement par chimiothérapie, un stress, des carences alimentaires importantes, une carence en fer, des troubles hormonaux, une irradiation aiguë.
  • L’alopécie localisée. Elle peut être provoquée par des problèmes de peau (tumeur, brûlure, pelade), une radiothérapie ou des parasites (teigne, lichen).
  • L’alopécie congénitale.
  • L’alopécie areata. Elle semble être d’origine auto-immune (mécanisme de médiation cellulaire) ; elle se caractérise par une atteinte en « patch » plus ou moins gros et à un ou plusieurs endroits. Cette forme de pelade peut atteindre toute la tête — on parle d’alopécie totalis — et parfois l’ensemble du corps ; c’est l’alopécie universalis, et dans ce cas, il n’y a plus aucun poil ni cheveu sur l’ensemble du corps.

Phase anagène

La phase anagène est la phase de croissance du cheveu. Il s’agit de la période la plus longue du cycle pilaire puisqu’elle dure de 2 à 5 ans. La très grande majorité des cheveux présents sur notre tête sont donc en phase anagène.

Phase catagène

La phase catagène est une phase de repos pendant laquelle le cheveu cesse d’évoluer. Elle dure environ 3 semaines, ce qui est considérablement peu par rapport à la phase précédente.

Phase télogène

Pendant la phase télogène, le cheveu ne pousse pas, mais il reste attaché au follicule pileux. À la fin de cette phase, l’ancien cheveu tombe et laisse place à un nouveau follicule en phase anagène, le cycle pilaire recommence.

 

Causes l'alopécie

Alopécie hormonales

Alopécie androgénétique

L’alopécie androgénétique est une perte graduelle des cheveux due à l’influence des hormones mâles. Elle se manifeste généralement entre 30 et 40 ans, chez 70 % des hommes en moyenne, mais, dans certains cas, elle peut apparaître dès 16 ans. Les causes de la perte des cheveux sont multiples, l’hormone traditionnellement mise en cause est la dihydrotestostérone (ou DHT). Néanmoins la communauté scientifique s’accorde à dire que celle-ci ne serait pas l’unique responsable, ainsi l’épitestostérone pourrait jouer un rôle non négligeable dans le processus.

Cette perte de cheveux commence généralement au niveau des golfes temporaux et des tempes (sur le devant de la tête) et du vertex (le sommet de la tête). Elle se caractérise par un affinement des cheveux et une chute qui peut être brusque chez certains individus et plus lente pour d’autres. L’échelle de Hamilton, modifiée par Norwood, permet de graduer la calvitie entre 1 et 7, où 1 correspond à l’absence de calvitie et 7 à l’alopécie maximale (perte des cheveux totale sur les golfes et le vertex).

Notons que le référencement établi par l’échelle de Nordwood n’englobe pas la totalité des cas. Un nombre non négligeable d’hommes sont touchés par une alopécie qui ressemble à celle que l’on rencontre traditionnellement chez les sujets féminins, qui sévit au niveau de la raie, et que l’on mesure à l’aide de l’échelle de Ludwig.

Une étude de 2011 révèle que l’alopécie androgénétique provient non pas de la diminution mais de l’inactivation des cellules souches contenues dans le follicule pileux. Ces cellules ne se transforment pas en « cellules progénétrices » des cheveux, ce qui provoque l’atrophie du follicule qui ne produit alors que des cheveux microscopiques. Ainsi un homme chauve a le même nombre de cheveux qu’une personne sans calvitie mais ils sont peu visibles à cause de leur taille microscopique.

Les cheveux autour du crâne, la couronne hippocratique, ne tombent pas car ils n’ont pas de récepteurs à la testostérone.

Alopécie post-ménopausique

l s’agit de la plus fréquente cause de la calvitie chez la femme. Elle survient après la ménopause, lorsque le rôle protecteur des hormones féminines a disparu. Le cheveu devient plus fragile, sa durée de vie diminue et une alopécie définitive finit par apparaître. Chez la femme, la chute des cheveux est plus diffuse et étendue que chez l’homme. Ainsi, la femme ne présente pas de plaques chauves, elle constate plutôt une raréfaction globale de ses cheveux. Ce processus conduit rarement à une alopécie complète. Les cheveux sur les côtés sont épargnés. Typiquement, il existe un élargissement progressif de la raie médiane qui peut être classé en différents stades (classification de Ludwig).

Avant la ménopause, une carence en fer, tel qu’il peut se voir en cas de règles abondantes, pourrait également être responsable d’une perte de cheveux. Un état de stress chronique peut également provoquer une alopécie ou certaines maladies dermatologiques comme l’alopecia areata.

Causes nutritionnelles

En dehors des causes hormonales, la chute des cheveux peut être causée par des carences en fer, cuivre, zinc, silicium, vitamines B. Cette sorte de perte de cheveux atteindrait environ 20 % des personnes pratiquant un régime modéré à sévère. Cependant, elle est plus souvent associée à des problèmes de boulimie ou d’anorexie. Le plus souvent, la personne va retrouver ses cheveux au bout d’une période de temps qui peut aller jusqu’à 2 ans.

Causes Alopécie toxiques

Certains médicaments (chimiothérapie) et empoisonnements causent une perte brutale de cheveux (même à très faible dose par exemple dans le cas de l’intoxication aiguë au polonium 210).

Une alopécie de ce type est l’un des effets du syndrome d’irradiation aiguë.

L'alopécie et la pelade

La pelade est une maladie entraînant la perte des cheveux ou des poils sur des zones délimitées. La cause de cette maladie reste inconnue mais un mécanisme auto-immune qui conduit à une attaque du système pileux par le système immunitaire serait responsable de l’atteinte.

Il existe principalement trois formes de pelade :

  • alopécie areata (atteinte localisée par plaques) ;
  • alopécie totalis (atteinte localisée à la tête) ;
  • alopécie universalis (atteinte généralisée à l’ensemble du corps).

Le risque de développer durant sa vie une alopécie de type areata est d’un peu moins de 2 %, quel que soit le sexe. L’atteinte survient dans près de la moitié des cas chez le jeune de moins de 20 ans. Moins d’un cas sur dix évolue vers une forme sévère.

Le cheveu, en bordure de zone, est plus épais à sa distalité qu’à son origine. L’analyse au microscope de la peau de la zone (histologie) montre que le follicule pileux est entouré de lymphocytes, cellules de l’immunité. Le follicule n’est pas détruit ce qui explique la régression ou la guérison possible de l’alopécie. Cet examen n’est, le plus souvent, pas nécessaire pour confirmer le diagnostic.

L’évolution se fait vers l’amélioration ou la guérison dans près de la moitié des cas en un mois mais les récidives sont fréquentes.

Les formes modérées ne nécessitent pas de traitement, si ce n’est cosmétique. L’injection de corticoïdes dans la zone glabre peut amener une repousse du cheveu, avec cependant des effets secondaires possibles. Par contre, l’application simple d’une pommade aux corticoïdes n’a pas démontré d’efficacité. Les pommades au 2,3-diphenylcyclopropenone (DPCP) ou à l’acide squaric dibutylester (SADBE) sont d’une efficacité modérée. Les crèmes au dithranol ou à base de minoxidil peuvent être d’un certain apport.

Traitements

Traitements médicamenteux

Finastéride

À l’origine commercialisée sous le nom de Proscar pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate, il a été découvert que le finastéride avait un effet sur la chute et même la repousse des cheveux en bloquant la DHT de type 2 qui serait responsable de la calvitie chez l’homme. Selon des études cliniques , dans 82 % des cas il engendre une stabilisation de la chute et dans 60 %, une repousse plus ou moins importante. Les femmes enceintes ne devraient jamais manipuler un comprimé de Propécia, car le produit a été reconnu comme étant responsable de malformations chez les fœtus mâles.

Les effets secondaires du Propécia sur le long terme sont encore méconnus ;

  • Ils sont en général temporaires et réversibles à l’arrêt du traitement, mais pas toujours.
  • Des troubles sexuels permanents ont été documentés. Les effets secondaires les plus souvent associés à la prise de finastéride sont une baisse de la libido, des problèmes d’érection, une diminution du volume de l’éjaculat, une modification de la texture de l’éjaculat, une sensibilité mammaire et testiculaire anormale, des réactions allergiques (éruptions cutanées, urticaire, démangeaisons, gynécomastie et fatigue.
    Le site propeciahelp regroupe plus de 1 400 personnes se plaignant d’effets secondaires persistants liés à la prise de finastéride. Une étude du Dr Irwig regroupant des membres de ce site montra que 94 pour cent des hommes ont développé une baisse de la libido, 92 pour cent souffrent de dysfonction érectile (avec absence d’érection matinale) et 69 pour cent ont des difficultés à atteindre l’orgasme. En moyenne, les hommes ont utilisé de la finastéride approximativement pendant 28 mois mais ont fait l’expérience d’effets secondaires sexuels pendant 40 mois après l’arrêt du traitement. Il est important de souligner que ces chiffres ne concernent que les personnes ayant effectué un témoignage sur le site.
  • Des conséquences pour le fœtus suite à une prise de Propecia par la femme enceinte sont citées et ce médicament peut affecter les organes internes de la femme (et du fœtus).
  • Des études plus récentes ont montré que Propécia pouvaient favoriser la dépression et d’éventuelles tendances suicidaires.

Le finastéride ne doit pas être pris par les femmes ou les enfants.

Il peut être absorbé par la peau(passage transcutané).

Minoxidil

Le minoxidil est le premier médicament commercialisé pour traiter la calvitie, sous le nom de Rogaine, et sous plusieurs autres noms en version générique (Alostil, Kirkland, etc.). Son action est inconnue, mais certains chercheurs estiment que ce médicament dilaterait les vaisseaux sanguins, ce qui entrainerait une plus grande irrigation sanguine du cuir chevelu et amènerait plus de nutriments à la racine des cheveux. Il doit être appliqué sur le cuir chevelu 2 fois par jour et lors de l’arrêt de son application, les cheveux obtenus grâce au produit tombent. Deux dosages sont disponibles: en version 2 % et 5 %. Seule la version 2 % est utilisable par les femmes. Les hommes peuvent l’utiliser, mais comparativement à la version 5 %, ses effets sur la repousse et le maintien des cheveux sont beaucoup plus faibles.

Dutastéride

Tout comme le finastéride et le minoxidil, le dutastéride (en) n’était pas destiné à remédier à la calvitie androgénétique, mais plutôt à soigner l’hypertrophie bénigne de la prostate. Ce médicament serait 1,5 fois plus puissant que le Propécia dans la réduction de la DHT (chiffre à confirmer, car il n’est pas accepté par aucune agence gouvernementale comme médicament traitant la calvitie, et n’est nullement conseillé, car tous ses effets secondaires ne sont pas encore connus à long terme). Les personnes l’ayant essayé pendant quelques mois ont souvent décrit des effets secondaires qui ressemblaient de beaucoup à ceux du Propécia, tout en étant aussi plus fort à cause de la réduction importante de l’hormone DHT. Les pourcentages de personnes atteintes par un effet secondaire doubleraient par rapport au Propécia.

Médecine esthétique

Micro-greffe

La Greffe de Cheveux:

Cette technique consiste à prélever des greffons de cheveux sur la couronne (ou les cheveux éternels) et les greffer sur le haut de la tête. Cette technique est la seule qui puisse se vanter d’être une solution définitive au problème de perte de cheveux, car les cheveux greffés ne vont, en général, jamais tomber. Malheureusement, cette technique n’est pas efficace pour regarnir les crânes complètement, car il n’y pas assez de cheveux sur la couronne pour fournir une tête entière. De plus, il s’agit d’une technique qui compte beaucoup sur l’habilité du médecin qui va pratiquer la greffe. En effet, il s’agit d’une opération délicate, car si les greffons sont placés dans un mauvais sens, le patient risque de se retrouver avec des cheveux poussant dans tous les sens. Aujourd’hui les médecins peuvent être assistés par des robots lors du prélèvement des greffons.

L’échelle de Norwood-Hamilton : les 7 étapes de l’alopécie du vertex

L’échelle de Norwood-Hamilton : l’outil diagnostic

Cet outil trouve son origine dans les années cinquante. C’est au Docteur Hamilton qu’en revient le mérite. Pour résumer, Hamilton fut le premier à observer chez des jumeaux homozygotes, dont l’un était un prisonnier castré, le rôle de la testostérone dans la chute de cheveux. Le jumeau castré avait une chevelure intacte alors que le jumeau non castré était clairement atteint de calvitie. Intrigué, Hamilton donna de la testostérone au prisonnier castré, qui, quelques mois plus tard, commença à perdre ses cheveux. Ses travaux furent ensuite repris et complétés par le Docteur Norton dans les années soixante-quinze. Ce qui a abouti à une classification de l’état d’avancement de l’alopécie, en sept stades, basée sur la densité de cheveux au niveau de trois zones du crâne :

  • Les lobes temporaux (au niveau des tempes)
  • Les lobes frontaux (au niveau facial)
  • Le vertex (le sommet du crâne)

Les 7 stades de l’échelle de Norwood-Hamilton

Stade Norwood 1

Ce stade est celui qui acte le début d’une calvitie. Apparaissent alors les premiers signes de l’alopécie : un léger dégarnissement se crée au niveau des golfes temporaux et frontaux.

Stade Norwood 2

Le dégarnissement s’accentue au niveau des golfes temporaux et frontaux. La densité de cheveux, au niveau du vertex, commence à s’affaiblir.

Stade Norwood 3

À ce stade, le dégarnissement au niveau des golfes est particulièrement accentué et une zone sans cheveux (tonsure) commence à se dessiner au niveau du vertex. C’est le plus souvent à ce stade que la greffe de cheveux est conseillée.

Stade Norwood 4

L’alopécie s’amplifie de plus en plus au niveau du vertex. La tonsure s’agrandit.

Stade Norwood 5

Les trois zones touchées par la calvitie commencent à se rejoindre.

Stade Norwood 6

C’est une aggravation du stade 5. La densité de cheveux diminue drastiquement sur tout le crâne.

Stade Norwood 7

C’est l’étape ultime. Le crâne et lobes frontaux et temporaux sont complètement dégarnis. Les cheveux restants tombent et un duvet inesthétique se forme sur le reste du crâne.

La classification de Ludwig

Tout comme chez l’homme, il existe également une schématisation de la calvitie chez la femme qu’on appelle la classification de Ludwig. Cette classification ne présente que 4 stades (contrairement à 7 chez l’homme selon l’échelle de Hamilton), car l’alopécie androgénétique féminine, qui englobe plus de 95% des cas de calvitie féminine, s’illustre sous 4 formes de gravité. On compte aujourd’hui près de 2 millions de femmes françaises touchées par ce fléau.

La calvitie adrogénétique chez les femmes est dûe à la sécrétion d’une nouvelle hormone qui, lorsqu’elle entre en contact avec l’enzyme nommée 5-Alpha reductase, a pour conséquence de fragiliser les follicules pileux et provoquer par la suite la perte des cheveux. Heureusement, la calvitie totale chez la femme est extrêmement rare.

Cette alopécie se traduit par une perte de la chevelure sur le sommet du crâne  (tonsure), cette zone s’éclaircissant petit à petit, et élargissant la raie médiane.

Il existe biensure d’autres types de calvities féminines qui peuvent prendre plusieurs formes parfois assez irrégulières (ex : pelade sur les côtés droits et gauches du crâne). Ce sont généralement des calvities dites non cicatricielles et qui sont parfois très brutales et voire même douloureuses (lésions, brûlures, infections cutanées…). Les causes extérieures (chimiothérapie, brûlure au 3e degré, radiothérapie, infection, virus…) sont bien souvent à l’origine de cette catégorie d’alopécie. On parle alors d’alopécie passagère car bien souvent les cheveux repoussent. Malheureusement, elle peut être irréversible lorsqu’il s’agit de brûlure entrainant la disparition du follicule capillaire.

D’autres raisons extérieures peuvent être la cause de la chute de cheveux. Exemple récurrent, le stress  est une cause notoire. En effet, la sensation d’angoisse accroît la sécrétion des androgènes et augmente les carences en fer, fragilisant ainsi les cheveux et entrainant leur chute. Lorqu’une femme est particulièrement sensible à un dégarnissement du cuir chevelu dû au stress, on parle alors d’alopécie chronique car elle apparait après chaque grande période de stress. Les bouleversements hormonaux naturels, comme la ménopause par exemple, provoque également des alopécies chroniques.

Pour mieux comprendre, détaillons les differents stades d’aggravation de la calvitie chez la femme avec la Classification par LUDWIG 

 

Stade 2.1

C’est un début d’alopécie qui se traduit par la diminution de la quantité de cheveux et de façon diffuse sur le sommet de la tête (vertex). Dans la zone dégarnie, les cheveux deviennent plus rares, plus fins et plus courts, d’où apparaît le cuir chevelure. Cette alopécie se concentre tout le long de la raie médiane. Il persiste toujours une fine bordure frontale de 1 à 3 cm de cheveux de densité presque normale.

Stade 2.2

 ce stade, il y a alopécie quasi-totale du vertex. C’est la calvitie la plus extrême de cette classification, et qui concerne surtout les femmes atteintes de la ménopause (vers l’âde de 60 ans). On la compare souvent à l’alopécie de grade 4 dans la classification de Hamilton car elle y ressemble fortement. Le sommet du crâne est bien dégarni, laissant appraître quelques cheveux courts et minces, voire même un duvet. Cette alopécie peut s’intensifier sur toute la surface de la tête dans les cas les plus graves, ceci dû à une chute du taux d’œstrogène et de progéstérone lors de la ménopause.

Stade 3:

C’est un début d’alopécie qui se traduit par la diminution de la quantité de cheveux et de façon diffuse sur le sommet de la tête (vertex). Dans la zone dégarnie, les cheveux deviennent plus rares, plus fins et plus courts, d’où apparaît le cuir chevelure. Cette alopécie se concentre tout le long de la raie médiane. Il persiste toujours une fine bordure frontale de 1 à 3 cm de cheveux de densité presque normale.